jeudi 30 juin 2022

مرتزقة المعارضة المغربية


 لجنة الأشباح لتحرير شعب الزُّمبي

شردمة أُخرى من المرتزقة الصعاليك، قررت النصب والإحتيال بإسم الشعب على الشعب، في دعوة وجهتها إلى الأغبياء، حيث وصفت كل من لا يلتحق بها بالخائن والمندس، وبينما هي تسب أعراض الناس بالكلام الساقط، لم يجرأ بعضهم حتى عن كشف هويته، يا لوقاحة الأنذال !

mercredi 29 juin 2022

وذكـــر لعلهم يفقهون


 وذكـــر لعلهم يفقهون

عندما يتضامنُ معك أحرارُ الشعب عبر فيديو بلغ مليون مشاهدة في يومٍ واحدٍ, و ثمانين ألف إعجاب ومساندة، فآعلم أنك على الطريق الصحيح, مهما تكالبت عليك صحف النظام وسفهاء اليوتوب !

samedi 25 juin 2022

جينرال الغولف يهدد حياة القلش


 من جديد, القلش في خطر

رَسمٌ ساخِر يَشُبُّ حريقاً في الدَّوْلةِ الكَرْتونِيَّة.


  

نَشرت صحيفة النِظام الملكي بالمغرب، المدعُوَّة بِبرلمانْ كُومْ، مقالاً هِستيريّاً تحتَ عُنوان : " حرائقٌ في الجزائر "، وذلكَ على إثْرِ كارِيكاتِير نشرَها  المُعارضُ المغربيُّ عبد اللّطيف الزرايدي، على صَفحَتِهِ  الخاصة كَمُدون  بصحيفة مِيدْيابَّاتْ الفَرنسية

 هذا وحيثُ أنَّ الرسمَ، يُمَثِلُ محمد السادس على شكلِ  تِنِّين، يَبْصَقُ النَّارَ من المغرب على الجزائر، وهو يَرتَدي كيبَّاهْ حسب تأويل بُوقِ المَخْزَن الذي آسْتَغَلَّ الفرصة ليستهدِفَ المُعارض المغربي، ، فقد أثارَ ذلك  جدلاً عنيفاً في الأوساط الصَّهيونية،  حيثُ أُعطيَ للرَّسمِ بُعداً سياسياً مُعادياً للسَّامية، مِمّا جعلَ جِهاز " كُونْسْبيرايْتشي واتْشْ " المُختَصُّ في رَصدِ " المُؤامرة ونظرياتِ المُؤامرة "،  أن يدخلَ على الخطِّ، حيثُ صنَّفَ الرسمَ منشوراً  " مُعادِياً  للسَّامِيَة "

 وأثارَ  ذلك يومَ السبت 15 أغسطس 2021، عاصفةً عنيفة على صَحيفة ميدْيابَّارْت ومُؤسِّسِها  إِدْوِي بّْلينيلْ،  الذي تَمَّ التشهيرُ به إلى جانبِ الفنّانِ المغربي بِنشرِ صورَتهما كمُجْرِمَيْنِ على مَواقِع التواصل الإجتماعِية، مِمَّا أرغمَ الصحيفة على حَدْفِ الكارِيكاتير وتوجيهِ إنذارٍ لِفنَّان الشَّعب

وقد قامت عِدَّةُ جمعياتٍ صهيونية من جانبها، بتهديدِ المُعارض المغربي اللَّاجِئ بِفرنسا، بِمُتابعة قانونية أمام المَحاكم بِتُهمة مُعاداة السَّامِيَة

#فنَّان_الشَّعب

#مغاربة_ضد_التطبيع


mercredi 8 juin 2022

Le calvaire d'Ali AARRASS


 

Abdellatif Zeraïdi فنَّان الشَّعب
Abdellatif Zeraïdi فنَّان الشَّعب



L’Espagne et le Maroc vont-ils enfin le reconnaitre et l’indemniser ? Communiqué des avocats On le sait, Ali AARRASS est belgo-marocain. Le 14 décembre 2010, il avait été extradé par l’Espagne en violation d’une mesure provisoire ordonnée par le Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Après son extradition, Ali AARRASS a effectivement été détenu dans le centre secret de Témara, où il a subi des actes de torture extrêmes pendant dix jours : quasi-noyades, pendaisons, viols, coups incessants, privation de sommeil, etc. A la suite de ces actes barbares, il a prétendument signé des « aveux », seul élément de preuve utilisé contre lui pour le condamner à 12 ans d’emprisonnement, qu’il a subi dans des conditions inhumaines et dégradantes. Ali AARRASS a subi un déni flagrant de justice[1]. La violation du droit international par l’Espagne a été établie par le Comité des droits de l’homme (communication n° 2008/2010). La Comité contre la torture a condamné à deux reprises le Maroc, tant concernant la torture et l’utilisation de ces « aveux » en justice, qu’en raison des conditions de détention inhumaines (communications n°477/2011 et 817/2017). Le 26 avril 2022, les experts de l’International Réhabilitation Council for Victim Torture (IRCT) et de l’ Independent Forensic Expert Group (IFEG), après un examen approfondi respectueux du Protocole d’Istanbul, ont rendu leurs conclusions et recommandations : « 331. En prenant en considération l’ensemble des rapports médicaux, photographies et documents susmentionnés, ainsi que notre évaluation des témoignages détaillés ci-dessus, et nos évaluations physiques et psychologiques réalisées le 5 septembre 2021, en bref, nous concluons que : Les preuves photographiques de lésions situées sur différentes parties du corps de M. Ali Aarrass, que nous avons recueillies le 5 septembre 2021, sont hautement cohérentes avec ses allégations d’avoir reçu de multiples coups, d’avoir été attaché à l’aide d’une corde, et d’avoir frappé son genou contre une surface dure, comme des rochers, pendant sa détention. En outre, l’absence d’autres conclusions relatives à ses allégations d’électrocution, de torture positionnelle, de falanga, d’étouffement et de torture sexuelle ne contredit pas les allégations de M. Ali Aarrass concernant ces expériences. Dans tous les cas, M. Ali Aarrass a fourni des descriptions cohérentes et médicalement crédibles de ces expériences. Ses allégations sont également soutenues par les conclusions du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture selon lesquelles ces méthodes sont couramment utilisées au Maroc. Un examen de son état psychologique, révèle que M. Ali Aarrass présente un grand nombre de symptômes qui sont hautement cohérents avec ses expériences alléguées et qui font partie d’un trouble complexe majeur de stress post-traumatique, à savoir : la reviviscence de l’événement traumatique ; l’évitement des rappels du traumatisme ; une anxiété accrue ; des souvenirs intrusifs et bouleversants de l’événement ; des flashbacks ; des sentiments de détresse intense lorsqu’on lui rappelle le traumatisme ; des tentatives d’éviter les activités, les lieux, les pensées ou les sentiments qui lui rappellent le traumatisme (peur de sortir, limitation drastique des relations interpersonnelles, être dehors est désormais devenu dangereux pour lui) ; le sentiment d’un avenir limité ; et une perte d’intérêt générale. (…) Compte tenu des constatations exposées ci-dessus, nous concluons que les preuves physiques et psychologiques présentées au cours de l’examen médico-légal actuel sont hautement cohérentes avec les allégations de torture et de mauvais traitements de M. Ali Aarrass. En réponse à ces conclusions, nous présentons les recommandations suivantes (…) Toutes les mesures raisonnables devraient également être prises pour éviter tout nouveau retard dans l’administration de la justice et l’obligation de rendre des comptes dans l’affaire de M. Ali Aarrass, car l’absence de reconnaissance du fait qu’il est victime de torture et l’impunité des auteurs de ces actes ont jusqu’à présent gravement entravé la capacité de M. Ali Aarrass à entamer le processus de guérison » (traduction libre). Le Projet d’articles sur la responsabilité de l’État pour fait internationalement illicite (« Projet d’articles »)[2] expose clairement les règles qui s’appliquent en la matière. D’abord, il y est reconnu que « [t]out fait internationalement illicite de l’état engage sa responsabilité internationale » (art. 1). Un tel fait est attribuable à l’État dès qu’il est commis par quelconque organe de l’État (art. 4.1). Toute violation d’une obligation internationale engage dès lors la responsabilité de l’État. Le Comité des droits de l’homme et le Comité contre la torture des Nations Unies ont établi l’existence de violations graves des droits les plus fondamentaux d’Ali AARRASS par l’Espagne puis le Maroc. Le projet d’articles établit ensuite clairement les obligations qui s’imposent à un État responsable d’un fait internationalement illicite. L’article 31 impose la réparation intégrale — que ce soit sous forme de restitution, indemnisation ou satisfaction (art. 34) — du préjudice causé. L’État ne peut pas se prévaloir de son droit interne pour manquer à ses obligations de réparation (art. 32). Pourtant, à ce jour, ni l’Espagne, ni le Maroc n’ont témoigné une quelconque volonté de réparer le préjudice irréparable causé à Ali AARRASS. Le Maroc a même continué à défier les instances internationales et à prétendre, s’appuyant sur une procédure manifestement inéquitable, qu’il serait un « terroriste »[3]. Au vu de cette expertise, seule conforme aux exigences du droit international, la défense d’Ali AARRASS invite une nouvelle fois ces Etats à respecter le droit international, en réparant intégralement le dommage causé de leur fait. Dounia Alamat, Christophe Marchand, Nicolas Cohen V3avocats (0484/65.13.74), Juscogens Avocats [1] CEDH, Arrêt Othman (Abu Qatada) c. Royaume-Uni, 17 janvier 2012, §.263 [2] « Projet d’articles sur la responsabilité de l’État pour fait internationalement illicite », adopté par la Commission de droit international à sa cinquante-troisième session, en 2001, soumis à l’Assemblée générale dans le cadre du rapport de la Commission sur les travaux de ladite session, reproduit dans Documents officiels de l’Assemblée générale, cinquante-sixième session, Supplément n° 10 (A/56/10) ; texte repris de l’annexe à la résolution 56/83 de l’Assemblée générale en date du 12 décembre 2001, rectifié par document A/56/49 (Vol. I)/Corr.3., Nations Unies 2005) – ce texte reflète la coutume internationale [3] Voir par exemple : https://www.rtbf.be/article/ali-aarra... source : Luc Vervaet #Maroc_Torture_Viol_Ali_AARRASS #فنَّان_الشَّعب
Moins

vendredi 3 juin 2022

هروب المفترس الى فرنسا

مولود جديد بالقصر الملكي


 بعد الجفاف والأوبئة، أُصيب الشعب المقهور بكارثة جديدة بآزدياد قرشٍ لدى العصابة، سيكلف الفقراء مزيداً من القهر والجوع والمعاناة ...

Visite Mohammed 6 en France


 بين سلاس البراز وسلاسة باريز

معراجُ حفيد الرسول من زريبته إلى قصره بفرنسا، فبشرى لأهل بيتـــز.

jeudi 2 juin 2022

Variole du singe


 رسمٌ تكهني لجُدري القرد بتاريخ 28 /1 /21 الذي آنطلق مع حملة "التلكيز "، ههه إن في رسومات فنَّان الشَّعب رموزٌ لقومٍ يُبصرون !

mercredi 1 juin 2022

Le révolutionnaire honni par le Makhzen


 Premier séminaire maghrébin sur Abdelkrim El Khettabi : Le révolutionnaire honni par le Makhzen

Publié le 28 Mai 2022 Abdelkrim El Khettabi et les similitudes de son combat avec celui mené par l’Emir Abdelkader ont été au cœur des débats, ce samedi au siège de l’ENTV, à l’occasion de la première édition du séminaire maghrébin autour du parcours et de la lutte de ce révolutionnaire marocain. Né l’année du décès de l’Emir Abdelkader, El Khettabi, connu sous le surnom de lion du Rif, partage avec le père fondateur de l’Etat algérien, bien des caractéristiques que se sont attelés à expliquer les docteurs Mustapha Sayeh, directeur de l’école supérieure des sciences politiques, Djamel Yahiaoui et Meziane Saïdi, chercheurs en histoire. Erudit tout comme l’Emir, El Khettabi était journaliste-traducteur et homme de lettres. Unificateur des tribus berbères du rif, il a été le premier à fonder, contre le régime du Makhzen, une république populaire du Rif, basée sur les intérêts du peuple. Son combat ayant débuté au XXe siècle avait pour but de se libérer du joug des colonisateurs français et espagnol ayant mis le Maroc sous le régime du protectorat. Le Makhzen, explique Sayeh, «a pu survivre grâce au protectorat étranger et à l’oppression de son peuple», ce qui fait que toute personne combattant l’occupation était un ennemi du Makhzen. Un extrait du film d’Assia Djebar, primé à Berlin, montrant la lutte d’El Khettabi au Rif a été diffusé à cette occasion. Ahmed Bedjaoui, directeur de production de la RTA en ce temps, a expliqué que la volonté derrière ce film de «l’écrivaine mais aussi historienne Assia Djebar» est de montrer que «le rêve était de construire un Maghreb arabe basé sur les peuples et sur l’opposition à la colonisation». Saïdi précise à ce propos qu’El Khettabi, dans sa vision unificatrice et libératrice, a repris la même lancée qu’un autre héros algérien. En effet, il explique que le rifain «s’est inspiré de l’Etoile nord-africaine de Messali El Hadj pour créer le comité de libération du Maghreb arabe». Intervenant depuis la France, l’opposant marocain Abdellatif Zeraidi a souligné la légitimité populaire de cette icône de la révolution du Rif. Il explique que ce dernier «était appelé président de la République du Rif». Ce Rif dont les habitants «ont été réduits en esclavage» et qui connaissent à ce jour «de nombreux cas de cancer dus à l’utilisation d’armes chimiques par les colonisateurs». C’est ce qui a d’ailleurs mené El Khettabi à rendre les armes en 1926 tout en étant contraint à l’exil sur l’île de la Réunion durant 15 ans. Une fois libéré, poursuit-il, «il s’est dirigé vers l’Egypte et n’a pas cessé ses activités à partir du Caire où il était perçu comme une icône de la révolution». Soulignant qu’il a eu droit à des funérailles présidentielles en 1963 en Egypte, il se désole néanmoins que «le royaume du Maroc refuse à ce jour le transfert de sa dépouille vers les terres de ses aïeux les martyrs.» Yahiaoui conclut que la lutte du lion du Rif n’est pas terminée puisque les rifains «rêvent encore aujourd’hui d’une République marocaine populaire comme celle d’El Khettabi». Sarra Chaoui #Horizons_Quotidien_National_Algérie